Aïe aïe aïe, après avoir passé deux jours de permission tranquille à la maison, et une superbe soirée à Chaumont le dimanche soir, je rentre à la caserne complètement à l’arrache à 23h49, soit une minute avant l’heure limite. D’ailleurs l’adjudant de compagnie fait le guet à l’entrée de la caserne, avec une tête de tueur (comme d’habitude, mais en pire).
Après une courte nuit d’à peine plus de cinq heures (forcément, en rentrant à minuit et avec un réveil prévu à 5h30, je ne risquais pas de trop dormir…), la journée s’annonce dure. Dès le matin, on a droit à des remontrances de la part des cadres. « Le ménage, bla bla bla, la discipline, bla bla bla, si vous n’avez pas envie de vous plier aux règles, rien ne vous empêche de partir, bla bla bla… » Malheureusement, ils ont raison.
La journée commence tranquillement, avec quatre heures de « sport »1 pour mon peloton, puis à midi, la situation se dégrade, on se reprend des remontrances liées aux mêmes évènements que le matin, on apprend qu’on n’aura que peu de temps pour manger le soir, et que la journée ...
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