Le froid, ça n’a pas que des désavantages

Quand il fait 2°C dehors, qu’on a de grandes fenêtres à simple vitrage, et qu’on se la joue warrior « Le chauffage, c’est pour les faibles, et pour ceux qui veulent gâcher de l’énergie » (le fait que j’ai la flemme de chercher la molette pour activer les radiateurs derrière les rideaux joue aussi), il fait plutôt froid dans ma chambre, 15 °C tout au plus.

Ça a plusieurs conséquences. La première, c’est que comme je suis en short et en t-shirt, j’ai froid et je tremble (je songe d’ailleurs à quitter ma chaise pour aller attraper le pull qui est à deux mètres de là, mais encore une fois, j’ai la flemme). La deuxième, qui est plus gênante en ce moment, c’est que j’ai froid aux mains, et que donc j’ai du mal à taper au clavier. Une fois lancé, avec les doigts réchauffés, ça va bien, mais si je m’arrête ne serait-ce que cinq minutes j’ai vraiment du mal à reprendre (à votre avis, pourquoi est-ce que j’ai écrit autant de billets cette nuit ?). Des doigts tout durs et difficilement pliables ce n’est pas très pratique pour taper au clavier à dix doigts.

Mais ça a aussi une troisième conséquence, bien plus agréable cette fois-ci : le Nutella que je stocke dans ma chambre a une vraie consistance. Il n’est pas tout liquide, comme c’est le cas lorsque la température dépasse les vingt degrés, il n’est pas tout dur non plus, il est tout simplement pateux. Du Nutella pateux, c’est classe. Ça se tartine super bien (bien mieux que quand c’est tout liquide), et quand on le met en bouche on sent la consistance qui se modifie peu à peu au fur et à mesure que sa température augmente.

Ainsi, on peut dire que la morale de l’histoire est que quand on a vraiment la flemme, on a du Nutella super classe.

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