En vrac #18

  • Deux petits articles qui se complètent : Optimizing Your Industry to the Point of Suicide, où l’on apprend que les jeux d’aujourd’hui, sur plate-formes mobiles, ne sont plus destinées aux gamers, qui devraient par exemple payer 3500$ pour débloquer l’ensemble des options du dernier Need for Speed, et A tiny number of suckers account for half of all in-app purchases, selon lequel 0,15% des joueurs représentent 50% des revenus d’un éditeur, ce qui, appliqué à Candy Crush, voudrait dire que ces 0,15% d’utilisateurs dépensent 500$ par mois en micro-transactions. Malheureusement, les éditeurs auraient donc tort de changer de business model…
  • Un gars fait actuellement le buzz en expérimentant une consomation 100% “made in France”. Et sa bêtise, elle est 100% française, aussi ? Son téléphone portable, son Twitter, son électricité, son gaz, son essence, ne sont pas 100% français. Sa râpe à fromage Moulinex “made in France” a probablement été assemblée en France, avec des pièces moulées en Pologne ou en Chine. Ridicule. Être consomacteur, c’est faire attention à ce que son empreinte écologique soit minimale, ou que personne ne soit exploité, pas de savoir si ça fait travailler des français ou des chinois.
  • Être spectateur de jeux vidéos, c’est passionnant. C’est un divertissement comme un autre. Je trouve dommage que l’on n’en voit pas plus souvent en France.
  • Facebook renonce à son service d’email en “@facebook.com”. Même si les messages arrivant sur ces adresses Facebook seront transférés sur l’adresse email principale de l’utilisateur, ça veut dire que ce genre de service n’est pas stable. N’oublions jamais qu’un service offert gratuitement ne l’est que tant que l’éditeur y trouve son compte. Google nous avait fait la même chose avec Google Reader (et beaucoup d’autres services). Moralité : quand vous voulez un service avec des fonctionnalités stables, auto-hébergez-vous, vous gagnerez en indépendance.

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