En vrac #1

  • Le site de l’Académie Française a fait peau neuve il y a peu. Il est passé d’un site digne d’une page personnelle hébergée sur un hébergeur gratuit (toutefois sans les gifs animés), à quelque chose d’agréable à consulter, simple mais efficace. Je conseille à tout le monde d’y faire un tour, et de lire en particulier les pages “Questions de langue” et les sous-catégories de “Dire, ne pas dire“.
  • Il est par exemple regrettable que l’accès aux données stockées dans le Cloud Orange, ne soient pas décomptées des forfaits mobiles des clients Orange, alors qu’elles le sont avec Dropbox ou Skydrive.” Citation trouvée sur Clubic. Ce sont vraiment des pourris chez Orange. Par contre, le fait qu’ils fassent payer Google ne me choque pas forcément, parce que si un acteur vraiment gros déséquilibre le traffic internet mondial, il n’est pas illogique qu’il participe au financement de l’infrastructure, soit directement, soit indirectement par des partenariats avec les FAI. Cela dit, j’attends avec impatience une législation sur la neutralité du net en France (et idéalement en Europe, mais c’est encore plus mal parti…).
  • Un article intéressant sur les enjeux cyberstratégiques du routage.
  • Un article tout aussi intéressant sur la compétitivité de la France, où l’auteur estime que tout le monde se trompe, autant sur l’analyse du mal qui ronge l’industrie du pays que sur les solutions.
  • Un article qui me fait changer d’avis sur cette histoire de numérisation à la BnF. Le problème principal, c’est que la France a choisi un système similaire à celui choisi par beaucoup d’autres pays européens, avec le même prestataire de service, mais avec des conditions beaucoup moins avantageuses. Contrairement aux autres pays, l’État participe financièrement à la numérisation via le Grand Emprunt, mais cela n’empêche pas le contrat de ne pas accorder un accès gratuit aux œuvres numérisées au sein du pays d’origine, comme c’est le cas partout ailleurs. La France se fait bien avoir, et on comprend pourquoi quand on apprend que la BnF est intéressée financièrement dans l’accès payant aux œuvres. C’est donc une vision court-termiste qui reporte les coûts sur l’État (via le grand emprunt) et sur les autres administrations et universités françaises, dans l’intérêt de la BnF. Ça doit être ça, l’exception culturelle à la française…

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