En effet, l’actualité nous redonne un exemple de pourquoi le MP3 est un mauvais format. Le projet OpenMoko a été attaqué parce qu’il offrait gratuitement la lecture du format dans son système d’exploitement (les détails peuvent être trouvés sur cet article LinuxFR). On ne peut donc plus télécharger la distribution jusqu’à ce qu’ils recompilent tout en supprimant les codecs incriminés.
Le MP3 n’est pas gratuit, il est protégé par des brevets, et vous devez d’une manière ou d’une autre payer un droit d’utilisation aux groupes industriels qui détiennent ces brevets. Quand vous achetez un lecteur multimédia portable pouvant lire le mp3 (100% des lecteurs au monde), une partie de ce que vous payez est reversé à ces industriels. quand vous vous téléchargez un lecteur de musique sur votre ordinateur, le développeur doit payer une redevance pour chaque téléchargement.
Le format mp3 n’est donc pas libre, et le fait que ses spécifications soient connues, qu’il soit possible de télécharger des bibliothèques open-source de gestion du format, ne veut pas dire que nous devons l’accepter sans sourciller. Les seuls formats de compression audio qui sont acceptables sont le OGG/vorbis, le FLAC et le SPEEX, c’est pourquoi j’utilise toujours un de ces trois là lorsque je crée du contenu (en rippant un CD pour le lire sur mon lecteur portable — non non, je ne suis pas devenu chanteur ou producteur ^^). Ainsi, parmi les critères bloquants lors de l’achat d’un lecteur portable, se trouve la lecture de ces formats. Je dois souvent mettre de côté la plupart des lecteurs portables, ceux des plus grandes marques, mais je finis toujours par en trouver un qui me convient, tant pis pour les marques qui ne daignent pas supporter le vorbis.