Petite fierté personnelle

Et oui, il y a deux ou trois trucs dont je suis fier, et ceci en fait partie : je n’ai aucun logiciel piraté sur mon ordinateur.

Je sais que ça peut paraitre étrange comme ça, mais ça a une très grande signification pour moi. Sous Windows, la moindre recherche de logiciel finit par l’installation d’un programme propriétaire payant ou d’un shareware, et dans les deux cas, pour pouvoir profiter de possibilités supérieures à celle offertes par la version d’évaluation, il faut acheter une licence. Bien évidemment, personne ne paye de licence, pirater le logiciel est tellement simple. Et bien moi, je suis tout heureux (imaginez un gars à l’air benêt avec un grand sourire si vous avez du mal à vous représenter la scène) de pouvoir affirmer que je n’ai aucun logiciel piraté sur mon ordinateur.

Certes, j’ai un Linux, donc à peu près tout ce qui est à ma disposition est libre, donc gratuit et par conséquence non piratable, mais cela fait partie de ma fierté. Il y a tout de même quelques logiciels propriétaires et payants sous Linux mais je n’en n’ai aucun. Je n’ai pas succombé à la tentation d’installer tel ou tel logiciel piraté parce qu’il est soit-disant meilleur que tous ses concurrents libres, je me suis contenté de ce que le monde du libre m’offrait, pour quelque part montrer mon attachement à cette philosophie qui veut que la connaissance n’a pas de prix, et l’immatériel non plus. Cet état d’esprit était déjà le mien lorsque j’étais encore sous Windows. Je refusais d’installer Microsoft Office piraté, utilisant OpenOffice.org, et je faisais de même pour Winrar et 7zip par exemple. Utiliser un logiciel piraté fait énormément de mal à ses concurrents libres, car fait croire à l’utilisateur que le libre n’a plus l’avantage de la gratuité, qui est souvent le seul critère compréhensible par celui-ci. C’est ainsi que je ne propose aucun programme piratable ou piraté sur mon ftp, je préfère y mettre les installeurs de leurs équivalents libres.

Je fais toutefois une exception regrettable en ce qui concerne les jeux, et avais du mal à me séparer de certains jeux sous Windows, tels que CS:S, mais c’est réparé désormais, car je ne joue plus qu’à de magnifiques jeux libres (pour les “petits jeux”), et à Tribal Trouble, dont j’ai acquis la licence pour soutenir ces développeurs qui créent des jeux qui me plaisent et sont compatibles avec Linux. Une autre exception que je suis obligé de faire concerne la musique et les films, car je suis dans l’incapacité de ma contenter de ce qu’offre le libre, et dans celle d’acheter tout ce qui me plaît…

Le prochain objectif est désormais de me débarrasser de toute trace de logiciel ou contenu propriétaire sur mon ordi, tels que codecs (vlc devrait suffire pour les films, mais pas pour la musique, car non optimisé pour la gestion d’une bibliothèque), polices (les polices “liberation” feront surement l’affaire), pilotes (ATI/AMD entre autres) ou logiciels gratuits (Skype, unrar), mais je sens que cela va être bien plus difficile car je n’envisage pas un passage d’Ubuntu à Debian pour le moment (pour me débarrasser de tous les pilotes propriétaires présents nativement dans Ubuntu).

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